ILS VOUS RACONTENT LEUR HISTOIRE…

Vianney GUYONNET

Baryton, il a joué Papageno dans « La Flûte Enchantée », Guglielmo dans « Così fan tutte » de Mozart, mais aussi Wagner dans « Faust », Colline dans « La Bohème » ou encore Massetto dans « Don Giovanni »…

« J’ai grandi en Picardie, dans l’Oise. Vers l’âge de 10 ans, j’ai rejoint «Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois ». Avec eux, je suis parti en tournée dans toutes les villes et les villages de France. Puis, à la puberté, j’ai tout arrêté : il est très dangereux de chanter sur la mue ; on peut endommager définitivement sa voix. Du coup, j’ai repris une scolarité normale. Après le Bac, je suis arrivé à Paris où j’ai commencé des études de Lettres et de Psychologie. Avant de réaliser que ce que je voulais vraiment, c’était chanter. J’ai donc fait le Conservatoire. La voix d’un baryton se développe avec l’âge ».

Mowgli LAPS

Ténor, il a chanté partout en France. A la fois de l’opéra [Don José (Carmen, Bizet), Turridu (Cavalleria Rusticana, Mascagni), Tamino (La Flûte Enchantée, Mozart),…], ainsi que de l’opérette [Paris (La BelleHélène, Offenbach)] de la comédie musicale, Tony (West Side Story, Bernstein) et beaucoup de Musique Sacrée (Hayden, Beethoven, Mozart…).

« En Guadeloupe où je suis né, j’ai grandi avec les disques de Michael Jackson, beaucoup de bandes originales de films aussi. Lorsque j’ai commencé à écouter de l’opéra, j’en suis devenu fou au point de hurler sous ma douche pendant des heures. En m’entendant, ma mère m’a proposé de prendre des cours de chant, mais je rêvais plutôt d’une carrière de basketteur. Quand (à un stage de basket, justement) j’ai entendu une chanteuse interpréter l’Ave Maria, ça a été le déclic ! J’ai abandonné le sport, et je me suis envolé pour Paris, au Conservatoire. En fait, j’ai appris sur scène, au fil des rôles. Des comédies musicales, puis l’opéra.

Mathieu SEMPERE

Ténor, il se produit régulièrement dans toute l’Europe et jusqu’en Afrique. Il a chanté Bizet, Bach, Gounod, Haydn, Mozart, Verdi, Offenbach…

« Je viens de Montpellier, dans le Languedoc-Roussilon. La musique classique, j’y suis arrivé sur le tard, à 14 ans. Elle m’a mordue. En parallèle, avec un copain, nous écrivions des chansons que nous enregistrions sur des cassettes audio. J’ai suivi des études scientifiques et musicales, mais j’ai vite abandonné les sciences pour me consacrer seulement à la musique « classique ». A la sortie du Conservatoire (avec un 1er Prix en poche) et d’une maîtrise de musicologie de la Sorbonne, j’ai enchaîné opéras et opérettes, un répertoire que j’aime énormément et qu’on a tort de voir comme un peu désuet. Je dirige aussi des chœurs. »