Une relation privilégiée avec les Stentors…

Comme tant d’autres personnes, je les ai découverts en 2012. Leur album « Une histoire de France » est une pure merveille! Plus qu’un retour vers le passé, c’est un retour à l’essentiel. A mon sens, il est arrivé au moment même où la France et les français en avaient le plus besoin… Leurs voix lyriques, magnifiques, me font « vibrer », en particulier sur ces chansons d’autrefois, qui me touchent beaucoup, et rappellent tant de souvenirs à mes parents!… Le coffret « Voyage en France », ce n’est que du bonheur! Encore des chansons magnifiques, sublimées par ces voix lyriques! Merci aux Stentors de les avoir toutes reprises…! J’attends le troisième opus avec impatience!…

Et puis… L’album « Luis Mariano, revivez la légende »… de Mathieu Sempéré, une voix pure et solaire, quelle magnificence!

Depuis quelques années, j’ai la chance extraordinaire de pouvoir échanger des mails avec le créateur du groupe… Il est tellement gentil et accessible… A un mois de mon anniversaire 2014, il m’a fait un cadeau unique ! En effet, le beau baryton (Sébastien Lemoine) m’a offert la possibilité de communiquer également avec ses trois camarades !… Tous m’ont écrit (Vianney Guyonnet, Mowgli Laps et Mathieu Sempéré), des messages adorables, et ils ont particulièrement apprécié le poème que j’ai écrit tout spécialement pour eux… et… ce n’est pas fini… Ce n’est que le début d’une belle histoire avec les Stentors…

Un gros merci à eux quatre de me consacrer un peu de leur temps, et de m’écrire des mots aussi touchants… Merci aussi pour les dédicaces… On les aime, et on les aimera toujours! Et puis, comme le chantait magnifiquement « la dame en noir » (la grande Barbara), « notre plus belle histoire d’amour, c’est vous » (le groupe des Stentors)… Vous êtes nés pour chanter et nous enchanter! Continuez!

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Les Stentors…

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DOUCE FRANCE

Pour toi je voudrais me battre

Mais je ne suis pas soldat,

Tes fils, au nombre de quatre

Par leurs voix m’ouvrent la voie

 

Ils arrivent de l’opéra,

Pour nous, ils ont fait le choix

D’ouvrir l’album souvenirs

D’un pays en mal d’avenir

 

Cher pays de mon enfance,

Terre d’asile, sors du silence,

Petits gars aux grandes voix,

Chantent la foi qu’ils ont en toi

 

Quand l’habit n’fait plus Lemoine

L’aviateur s’en voit en l’air,

Son moteur, pour changer d’airs,

C’est l’amour du patrimoine

 

Quatre amis qu’il réunit,

Forment les voix de la patrie,

Ils chantent pour la France blessée

L’amour et la liberté

 

Cher pays de mon enfance,

Terre d’asile, sors du silence,

Petits gars aux grandes voix,

Chantent la foi qu’ils ont en toi

 

Douce France, ma douce France,

Qui a bercé mon enfance,

Tu es toujours là pour moi

Quand j’ai grand besoin de toi

 

Je sais ce que je te dois,

Mais je ne peux rien pour toi,

Si ce n’est chanter plus fort

Par la voix de nos Stentors

 

Cher pays de mon enfance,

Terre d’asile, sors du silence,

Petits gars aux grandes voix,

Chantent la foi qu’ils ont en toi

 

Cher pays de mon enfance,

Terre d’asile, sors du silence,

Petits gars aux grandes voix,

Chantent l’amour qu’ils ont pour toi

 

Tous droits réservés © 2013

 

 

Ma situation actuelle…

Eh bien, j’ai fini par me faire à l’idée qu’elle ne changera probablement pas… En effet, je suis toujours confrontée aux mêmes problèmes : chômage, santé… Malheureusement, il y a beaucoup d’autres personnes dans ce cas-là. Pour travailler (et survivre), il faut être le meilleur et avoir une santé de fer! Il faut nous battre contre des organismes qui n’en ont rien à faire des plus faibles. Et la société, que fait-elle? Elle nous aide à nous en sortir? Elle nous assiste? Vous rigolez! Elle nous laisse tomber, petit à petit, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus se relever. Et puis elle nous pousse gentiment vers la sortie…
Que faire? Y a-t’il seulement quelque chose à faire? Peut-on dénoncer les abus de cette société « esclavagiste »? On en arrive à ne plus avoir envie de se battre… C’est comme ça que des gens se retrouvent dans la rue. Et cela, à notre époque, c’est inadmissible!
Malgré tout, je ne suis pas amère, j’essaie d’en tirer les enseignements qui sont nécessaires à mon évolution et à ma survie…
Actuellement, je vis chez mes parents. Ils ont plus de 80 ans, ils vieillissent… Je les aide et les soutiens, autant que je le peux. Je m’occuperai d’eux jusqu’au bout. C’est ma vie aujourd’hui…

Aujourd’hui…

… Je dois dire que l’opération m’a fait beaucoup de bien, car je marche normalement même si je suis toujours diminuée. Je suis reconnue handicapée (carte de priorité pour personne handicapée) par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)… également pour des problèmes de dos. Je ne conduis pas, je n’ai toujours ni diplôme ni qualification, et en plus je suis née en 1964. Alors je vis avec le RSA. Ce RSA pour lequel nous sommes un certain nombre de personnes souffrantes à nous battre contre une société qui ne comprend pas que l’on puisse souffrir. Une société qui nous pousse, d’une certaine manière, à nous « entretenir » dans nos souffrances puisque c’est le seul moyen pour nous d’être pris un peu en considération. Et sur le plan sentimental, évidemment, c’est difficile…

Ce qui m’a soutenue pendant tout ce temps, c’est la spiritualité. La lecture de livres ésotériques comme la trilogie « CONVERSATIONS AVEC DIEU » de NEALE DONALD WALSCH. Le premier tome m’est « tombé » entre les mains alors que, très peu de temps auparavant, dans une crise de rage et de larmes, je me suis tournée vers Dieu et lui ai crié :>. Eh bien, il semble qu’Il m’a répondu! Depuis j’ai lu les autres, et d’autres livres encore. Cela m’aide énormément à comprendre bien des choses et à poursuivre mon évolution personnelle. Je travaille beaucoup sur moi-même pour essayer de transformer ma situation. C’est très difficile, mais qui sait?
Un soir pendant que j’attendais la date de mon opération, alors que je souffrais le martyre avec mes genoux, le destin m’a offert un don suprême! Moi qui n’avais jamais rien écrit de ma vie, je me suis mise du jour au lendemain à écrire des poèmes et des chansons. Tout le monde, autour de moi, s’accorde à les trouver formidables…

Aujourd’hui je peux le dire : J’AI TOUJOURS VOULU VIVRE LIBRE, MAINTENANT JE PRENDS LA LIBERTÉ DE VIVRE…

Âge adulte…

… En tous cas, aujourd’hui, ça l’est, et définitivement. J’ai enchaîné les licenciements injustifiés, l’arnaque au contrat, les rejets pour manque d’expérience (ou de diplôme)… Mais aussi les harcèlements (sans oublier les dépressions nerveuses) : sexuel, moral, professionnel de la part de trois personnes différentes sur le même lieu de travail. L’une d’elles était la directrice du bureau de poste où j’étais auxiliaire. Je ne pouvais rien faire d’autre que subir en silence. J’attendais d’être nommée, car je venais de réussir le concours. Je pensais l’avoir raté, aussi j’avais assuré mes arrières. Dans le même temps, j’avais passé des tests au Greta. En voyant mes résultats, ils m’avaient proposé des stages de remise à niveau en français, d’apprentissage de l’anglais technique, de secrétariat informatique, pour faire de moi une secrétaire de direction. J’y avais renoncé, trop heureuse d’avoir devant moi une carrière de fonctionnaire. Malheureusement, j’ai été appelée à l’activité huit ans après, mais mes problèmes de santé (genoux) survenus entre-temps m’ont empêché d’accepter. S’en est suivi le chômage, puis un stage de Secrétariat-Informatique à l’AFPA au cours duquel mes genoux (malformations congénitales que j’ignorais à ce moment-là, trop d’effors physiques) ont craqué. Je n’ai pas pu suivre cet enseignement correctement car je souffrais de plus en plus. Pour finir, il a fallu m’opérer les deux genoux car je ne pouvais plus marcher, j’avais trop mal…

Adolescence…

… Je recommence à m’ouvrir depuis peu de temps. La suite de ma scolarité a été difficile et bancale, même souffrante : pas d’ami(e) ou pratiquement pas, souffrant régulièrement d’infections des voies respiratoires (nez, gorge) et « nourrie » aux antibiotiques, en échec scolaire à 15 ans… Ayant réussi , par miracle, mon BEPC (je me suis mise à travailler pendant les quelques jours donnés aux élèves en fin de 3e pour réviser avant l’examen) j’ai eu droit à une seconde chance dans une école catholique. Je suis arrivée tant bien que mal jusqu’au bac, que je n’ai pas eu. Ensuite mes parents ayant quelques moyens, m’ont offert des études dans une école privée de tourisme. L’inscription était chère, la brochure alléchante… mais mensongère. Entre autres choses, les profs étaient sous-payés et travaillaient à l’économie. Quant au directeur, il a fini en prison (il arnaquait les élèves, allant même jusqu’à toucher les cautions pour les livres de langues : 60 francs chacun, à l’époque).
Enfin, je me suis retrouvée sur le marché du travail. Sans diplôme, sans qualification, autant dire que c’était mission impossible…

Enfance…

« GÂTER » :
2-Contrarier la réussite de quelque chose; gâcher; compromettre (définition du PETIT LAROUSSE ILLUSTRE).

Mon itinéraire, de l’enfance à l’âge adulte, a toujours été perturbé. D’échecs scolaires en échecs scolaires, de souffrances en coups de malchance, j’essaie de vivre ma vie tant bien que mal.
D’abord mon enfance. Mis à part quelques petites difficultés pour m’alimenter, ma petite enfance s’est bien passée jusqu’à ce que je commence l’école. Comme pour mon frère, maman (mère au foyer) m’a appris à lire et à compter avant mon entrée à la maternelle. Contrairement aux autres, je n’ai pas prononcé ces petits « mots d’enfants » dont les parents aiment à se souvenir avec fierté. Il semble que je me sois exprimée tout de suite avec une certaine aisance. A cette époque (début des années 70), l’Éducation Nationale imposait encore certaines restrictions aux élèves. En particulier pour les gauchers. Me voilà donc forcée d’utiliser ma main droite. Par miracle, cela ne m’a pas perturbée, du tout. La plupart des enfants contrariés se mettaient à bégayer, avec tout ce que cela pouvait entraîner comme conséquences désastreuses pour eux. Moi, Dieu merci, j’ai vêcu cela sans problème majeur. Mais ma situation s’est compliquée un peu plus tard, quand je suis rentrée au CP. Mon institutrice, ayant décelé chez moi des facilités à apprendre, m’a fait passer dans cette classe un an plus tôt. Un trimestre s’est déroulé, sans la moindre difficulté. Puis mon père a été muté dans une autre région pour son travail. Toute la famille a dû déménager (d’autres mutations survenaient environ tous les trois ans). La ville où nous nous sommes installés comptait deux écoles : d’une part l’école catholique; les religieuses avaient reçu l’ordre, de leur rectorat, de pas accepter un élève de plus dans leur classe de CP déjà surchargée. Et l’école laïque; la directrice m’a refusée en CP simplement parce que je n’avais pas l’âge. Cette école étant située près de chez nous, maman a préféré m’y inscrire (j’ai toujours été menue et fragile, et j’avais encore quelques difficultés à m’alimenter). A partir de là, tout à commencé à se dégrader pour moi. J’ai très mal vécu ce retour forcé à la maternelle. J’étais, d’après l’institutrice, une enfant caractérielle. Je faisais des bêtises, je mangeais mon goûter au fond de la classe. les autres élèves étaient perturbés à cause de moi. Où alors, je pleurais en réclamant une dictée ou un problème de calcul (c’était une vraie détresse). Puis un jour, je me suis repliée sur moi-même…

Qui suis-je?…

 

PRÉFACE
Les épreuves de la vie sont des cadeaux...

Les épreuves douloureuses que la vie m’a envoyées, je les surmontées et j’en ai tiré les enseignements. Enfant j’ai subi les brimades d’autres enfants de mon âge, mais aussi d’un système éducatif trop rigide. Adulte, au bureau de poste, j’ai été torturée psychologiquement par mes collègues qui s’étaient ligués contre moi. Ces derniers tourments m’ont conduite aux limites de la folie. Malgré tout, j’ai aimé ceux qui m’ont fait du mal. C’est sans doute ce qui m’a sauvée!
J’ai traversé encore d’autres épreuves, plus tard, je me suis toujours relevée. Et j’ai continué d’avancer, avec pour seuls compagnons de route le doute et le désespoir…mais surtout cette petite flamme au fond de moi qui refuse obstinément de s’éteindre!
OUI, JE VOUS LE DIS : NOS PLUS GRANDES SOUFFRANCES SONT NOS PLUS GRANDES RICHESSES!
Aujourd’hui je n’éprouve aucun regret ni remord, et pas la moindre rancoeur. Juste une envie légitime de prendre ma revanche. Qui sait ce que la vie me réserve…plein de belles surprises, j’en suis sûre!…